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Oui je sais vous êtes tannés. Vous savez quoi? Moi aussi. 


Ceci dit notre cher coronavirus préféré n’en n’a rien à cirer et il continue de se multiplier et de muter. Le dernier variant en lice est Omicron, qui représente la souche dominante au Québec et dans le monde entier. Nous avons pu constater dans les dernières semaines sa grande contagiosité. Cette caractéristique fait que, en dépit de sa plus faible virulence, beaucoup de gens se ramassent à l’hôpital malgré tout vu le nombre de cas très élevé. Une autre chose le caractérise : sa protéine Spike, cible des anticorps produits par les vaccins actuels, a muté et ces anticorps ont une moins grande affinité pour leur cible.


Ceci dit, malgré ce que les antivax se plaisent à affirmer, le vaccin est encore l’arme de prédilection pour prévenir les complications et la maladie grave, car l’immunité n’est pas seulement une question d’anticorps. En effet, les données nous confirment que deux doses de vaccin ne sont peu ou pas efficaces pour empêcher de contracter la maladie, mais offrent une protection de 50-60% contre les complications (comme une hospitalisation).

 Maintenant que donne une dose de rappel? Elle permet de reproduire un des anticorps qui, par leur quantité très importante, vont réussir à se lier à la protéine Spike malgré l’affinité moins grande. Il en résulte une protection de 60-70% pour empêcher la contraction de la maladie et d’environ 90% contre les complications. Ces résultats sont excellents! 

Je sens un essoufflement dans la vaccination de la troisième dose et ça m’inquiète car moi aussi j’ai hâte de retrouver une vie normale. Et que l’on soit d’accord ou non, les décisions de la Santé publique sont directement liées à la situation dans les hôpitaux. La seule façon de diminuer la pression induite par la COVID sur notre système de soins est d’aller chercher votre dose de rappel. 

Allez-y SVP afin qu’on puisse vivre!

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Daniel Lachance